Nous sommes une soirée d'été dans un club de Bradford, une petite ville de Pennsylvanie.

Le co-directeur de la Blaisdell Oil Company sort fumer une cigarette sur la terrasse qui domine la ville.

Tandis qu’il converse avec une relation qui rentre d’Europe, Georges G. Blaisdell remarque que son ami utilise un briquet original, conique, rapporté d’Autriche.

Un briquet encombrant, mal pratique et laid.

Georges G. Blaisdell

Selon la légende, Georges G. Blaisdell lui aurait demandé :

" Vous qui êtes si chic, pourquoi n'avez-vous pas un briquet qui ait de plus d’allure ? "

" You're all dressed up.
Why don't you get a lighter that looks decent ?".

Piqué, son ami lui répondit : " mais, il marche ! " " Its Works ! "

En ces années difficiles qui coïncident avec la montée du tabagisme, tout le monde est à l'affût d'objets robustes et économiques.

Georges G. Blaisdell qui cherche l'idée qui le rendra riche mesure la portée de cette réponse.

Certes, ce briquet n’est guère beau, mais la principale qualité de ce qui devait probablement être un Cyklon de 1929, réside dans sa fiabilité et dans un coût de production modeste.

Georges Blaisdell décide d’acquérir les droits de ce briquet
pour l’Amérique.

Ce qu'il obtient facilement du fabriquant Autrichien.

Il va en améliorer l'aspect en le chromant et fixer le prix très attractif à 1 $.

La commercialisation de ce modèle est un total échec.

Mal pratique, inesthétique, ce briquet ne séduit pas plus qu'un autre.

Par ailleurs il a des défauts qui le disqualifie définitivement.

Georges G. Blaisdell qui connaît maintenant beaucoup mieux son marché et les besoins de ses clients décide de concevoir un nouveau briquet.

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