La seconde guerre mondiale (WWII) |
Durant toute la guerre, le laiton et le chrome sont réservés à l’armement.
Le gouvernement interdit la production de certains produits en contenant.
Dès lors, les Zippo seront faits d’un acier poreux de qualité médiocre recouverts simplement d’une peinture noire que la cuisson craquellera.
Se sera le " Black Crackle Finish ".
L’Us Army et la Navy absorberont l'essentiel la production de la manufacture.
Le Zippo n'a jamais été adopté officiellement par l'armée américaine, mais George G. Blaisdell, la livrait en priorité. |
Un rescapé de
la production civile
de 1940 |
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Si les officiers les plus gradés recevaient gracieusement leur Zippo, c'est au mess et dans les magasins militaires "PX" que les soldats choisissaient Zippo pour le prix, la robustesse et surtout la fiabilité.
Ultime atout inappréciable en tant de guerre, la finition irrégulière se transforme en avantage puisqu'il rend la surface "anti-reflet", ce qui évitait d’attirer l’attention de l’ennemi.
Les Zippos porteront la référence PAT 2032695 En 44 et 45, certains exemplaire porteront en plus un "#" due à l'anomalie de marquage d'un des outils d'emboutissage. |
Avant
et Après |
Inséparables et irremplaçables complices du combattant, ces briquets seront souvent personnalisés au nom de leur possesseur, donnant naissance à une nouvelle forme d’art des tranchées qui renaîtra durant la guerre du Vietnam.
Les inscriptions témoignent encore aujourd’hui d’une part de l’histoire de ces soldats du front ; de leurs préoccupations et de leurs aspirations.
Ainsi personnalisé, le Zippo est promu au rang de fétiche qui protége le soldat.
Une image qui plus d'une fois s'est transformée en cuisante réalité lorsque le briquet inséré dans la poche de poitrine arrêtait une balle meurtrière. |
Soudure de pièces
de 25 cts |
1942, déjà 1 million de Zippo produit à Bradford.
1942, Le fond du Zippo redevient presque plat |
1943, Le fond est bombé et la charnière est en trois sections.
Avec la fin du conflit, le chrome revient et fidèlement, chaque régiment, chaque bâtiment va commander ses Zippo personnalisés comme autant de signes d'appartenance à une élite.
Aucun autre événement n’aura œuvré à ce point pour la promotion du Zippo |
Charnière à 3 section |
1 Us Cent |
Parmi les raretés, citons le Zippo commémoratif de 1949 que le Général MacArthur remis au officier de USS Missouri, batiment sur lequel fut signé l'armistice avec le japon.
Un briquet orné d’une médaille et de sa signature.
Macarthur qui disait des Zippo : "un réel travail d'art !"Citons aussi Ernie Pyle, fameux correspondant de guerre qui écrivait à Georges Blaisdell en 1944 que " le Zippo est probablement l'objet le plus indispensable sur le front !" |
Commémoratif
de 1949
Avec écusson |
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Profitant de cet recommandation inespérée, Zippo lui adressa une caisse de 30 briquets à distribuer aux soldats et aux autres correspondants de guerre.
Les lettres de félicitations s'entassent à Bradford.
Aussi couperons-nous par celle de Eisenhower qui en 1943 remerciera en écrivant :
"C'est le seul briquet que j'ai eu qui s'allume par tous les temps, ce qui en fait un cadeau spécialement précieux ". |